MACHECOUL - 44

Photos de Ludivine, éleveuse à Notre Dame de Monts (85) et membre de l'AALVie, avec ses vaches. Crédit photo : Frédéric Signoret

Le projet

Né, élevé et abattu à la fermeL’AALVie réunit des éleveuses et éleveurs qui développent une solution d’abattage à la ferme, avec mise à mort des animaux sur leur lieu de vie, dont l’unité pilote sera basée à Machecoul. La seconde unité sera au Nord de la Loire-Atlantique.

Les porteurs du projet

Les éleveurs·euses qui composent le groupe sont des éleveurs·euses en production bovine laitière ou viande, qui travaillent sur le projet depuis 2016. Un groupe d’éleveurs·euses caprins, ovins et porcins réfléchit également à la déclinaison de l’outil pour les petits animaux.

L'accompagnement proposé

Au démarrage de l’accompagnement, le collectif avait mené les études de faisabilité technique et réglementaire (aspects sanitaires, conception des process…). Les éleveurs·euses avaient également mobilisé des producteurs intéressés et présenté le projet aux collectivités et s’étaient constitués en association. Enfin, ils avaient recensés les besoins en investissement et les charges de fonctionnement dans les grandes masses.

L’accompagnement réalisé a permis de travailler le modèle économique, de produire le business plan du projet, d’identifier un statut juridique adapté, de mobiliser encore plus largement autour du projet et de travailler sur la mise en place d’un label pour distinguer les produits issus de ce mode d’abattage.

LA FIN DE L’ACCOMPAGNEMENT

A la fin de l’accompagnement, le collectif poursuit les démarches engagées. Sur le business plan, la version réalisée pendant l’accompagnement continue d’être affinée avec une expérimentation du projet et une étude sur les modalités de soutien des collectivités au projet. La gouvernance et les statuts juridiques de la future SCIC (statut validé durant l’accompagnement) sont élaborés petit à petit.

Le collectif poursuit également la mobilisation des producteurs, qui sont aujourd’hui autour de 90 à adhérer à l’association. Pour faire connaître leur démarche, l’association prépare une campagne de financement participatif auprès de la population, visant à obtenir 1,1 million d’euros.

 

Retour du collectif :

«  L’accompagnement a permis de structurer la réflexion du groupe sur les aspects économiques et la gouvernance. Il a également permis de diffuser largement l’information du projet. « 

 

LA REVUE DE PRESSE

 

AALVIE_Né, élevé et abattu à la ferme_Miimosa_2020-06-17_VC from Les pieds sur terre on Vimeo.

 

WWW.AALVIE.COM